- Les épouses
C'est d'les voir, les épouses
Avec leur peau fanée
Avec leurs doigts zébrés
De diamants et d'or blanc
C'est d'les voir s'appliquer
A chercher les lumières
Tamisées et à faire
Des sourires figés
C'est d'les voir, les épouses
Qui, de moins en moins belles
Virent jalouses et n'inspirent
Qu'un désir mensuel
C'est d'les voir se froisser
A p'tit feu, à p'tits plis
Les traits longs, les pores creux
Les mentons deux par deux
C'est d'les voir accrochés
Aux vestons d'leurs maris
Diplomates et gentils
Qui les sortent le sam'di
Qui n'omettent la cravate
Que pour se mettre au lit
Qui s'endorment à la hâte
Assommés par l'ennui
C'est d'les, voir les épouses
Avec leurs seins rassis
Comme du pain oublié
Dans le coin d'un évier
C'est d'les voir, ces pauvresses
Qui ont gardé sur les hanches
Sur le ventre et les fesses
Quelques tranches de grossesse
C'est d'les voir, les épouses
Avec leur sac à main
Toujours gros, toujours plein
De photos d'leurs gamins
C'est d'les voir, les soumises
S'effacer, se résoudre
A n'servir qu'à recoudre
Un bouton de chemise
C'est d'les voir, les épouses
Sacrifier de longues heures
A attendre qu'un coiffeur
Ait teinté leurs ch'veux blancs
Ce trop d'sel dans le poivre
Qui, pour elles, est si grave
Et qui est injustement
Au masculin, charmant
Pour quelle raison voudrais-je
Partager leur teint beige
Imiter ce portrait
Pitoyable que j'en fais
Je n'veux pas ressembler
Au commun des visages
Et porter le parfum
Des victimes du mariage
Je n'veux pas, par amour
Perdre pied comme une quille
Et tomber en famille
Et dev'nir un boulet
Quelle que soit la cheville
Que j'immobilis'rais
Et le célibataire
Que je m'attribuerais
J'veux pas m'voir en épouses
Que l'on sort au théâtre
Qu'on chouchoute et qu'on gâte
En début d'relation
Puis qu'ensuite on n'aime plus
Que par obligation
Par promesse tenue
Par bonne résolution
J'veux pas m'voir en épouse
Fatiguée, flétrissante
Larme à l'oei, corde au cou
Cors aux pieds, gaine au ventre
Il est hors de question
Qu'on m'épouse, mais je sais
Que j'pourrais pas dire non
Si tu me l'demandais
Letras
- A L'heure Qu'il Est
Accrocher Mon Coeur
Ailleurs
Alphonse
Au Nom Des FrustréEs
Bande de dégonflantes
Bande de dégonflés
Berceuse pour adulte
C'est Comme çA
C'est Vendredi
Ça sent le bébé
Ceux que l'on met au monde
Chaque fois que le train passe
Chéri, Tu Ronfles
Comme si tu étais moi
Comment veux tu que je saches ?
Crétin
Dans mon jeune temps
Décevoir
Des mes rêves à tes rêves
Des pieds et des mains
Donnez-lui la passion
Drôle de mine
Du coq à l'âme
Entre vous deux
Epoustouflante
Est-ce que tu m' prends au sérieux
Faut faire du bien
Femme d'un sex symbol
Gronde
Gros colons
Il y aura toujours
It's friday night
J'ai battu ma fille
J'ai jamais dit
J'aime la pêche
J'aime pas les femmes
J't'ai pas entendu
J'te l'avais dit
J'veux bien t'aimer
J'veux pas d'chien
Jamais fidèle
Je cherche un homme de 50 ans
Je parle flou
Je suis grande
Je te trompe
Je voudrais te prendre
Jolie prison
L'abri
L'adolescent X
L'incompétence
L'oeil magique
La cassette vidéo
La centenaire
La louve
La lune et le miel
La marmaille
La place au sous-sol
La veilleuse
La visite
Le 29 août au théâtre St-Denis
Le bon veuf
Le chameau
Le diplômé
Le petit mot
Le plus fort, c'est mon père
Le vieil homme et l'écervelée
Le vieux garçon
Les canards
Les culottes grises
Les deux hommes
Les épouses
Les Filles Seules
Les mains vides
Les maudits français
Les perles de l'Atlantique
Les Souliers Verts
Les torchons
M'exaucerais-tu quand même
Ma chouette
Ma plus belle déception
Macédoine
Madame Brigitte Belanger
Mal de l'air
Maudite prière
Même pas un arbre
Mes chemins à l'envers
Mon nom
Monsieur Marchand
Montre-moi
Ne t'en va pas
Nos rêves
On m'a fait la haine
On te ramasse
Où étais-tu ?
Paul-Emile a des fleurs
Pourquoi tu restes ?
Qu'est c'qu'on va devenir mon homme
Roule-moi
Semblant de rien
Un paradis quelque part
Un truc de passage
Va rejoindre ta femme
Voguer